[HJ : mdr, aucun commentaire sur le titre XD]
Aliena, ainsi qu'une supérieure et deux autres filles, s'étaient déplacés jusqu'au ranch Lon Lon dans le seul et unique but de se proccurer des chevaux à la manière dure : en échange de rupees. En effet, le groupe de jeunes femmes n'étaient pas des expertes en animaux et elles ne pouvaient pas faire la différence entre un bon cheval, résistant, rapide, silencieux, capable de survivre dans le désert à un cheval bon pour faire du surplace pendant des heures avec un roi gras dessus. Elles n'avaient donc nul d'autre solution que de marchander avec le propriétaire de l'endroit, à l'occurance, Ingo.
Bien évidament, Aliena savait très bien qu'Ingo n'était qu'un simple employé, à la simple vue de sa tunique et de la manière qu'il parlait du maître de la place, mais ce certain Talon n'était jamais là et il n'y avait que sa peste de fille rousse et c*nne, ainsi que ce c*uillon. La gamine ne voulait jamais se débarasser des chevaux et elle se plaignait tout le temps à Ingo qu'il était méchant, qu'il l'ignorait et qu'elle allait dire à son cher papa qu'il la maltraitait. Dans de tel cas, Ingo l'envoyait prommener et lui demandait des tâches telles que "va nourrir les poules", "va traire les vaches", "chasse les rats du grenier", bref, des petites choses qu'elle ne semblait pas vraiment aimer et qui était demandant.
Alors que le groupe de voleuses s'approchait de la maisonette familiale, Ingo les apperçu et les interpella, venant vers elles à grands pas, avec un énorme sourire que n'importe qui aurait pu dire qu'il était faux. Aliena le vit se frotter les mains avec frénésie, le bout de ses moustaches se retrousser de contentement, son œil gauche sortir de son orbite avec férosité, le voyant trembler à l'excitation de se mettre de l'argent dans les poches... tout comme elle vit son œil droit se rétrécir de peur, sa lèvre inférieure trembler de terreur , ses cheveux se redresser, même s'ils étaient trempés de sueur froides.
- Mes chères dames! Ha ha ha! Quel plaisir de vous revoir!
- T'es sûr? Tes patalons sont mouillés de taches jaunes! fit la chef du groupe, tandis que les trois partirent à rire, laissant le temps à Ingo de vérifier les dires de la grande Gerudo. Il eut un rire jaune, se calmant en même temps, lançant un regard noir à la chef, puis repris la conversation.
- Je vois que vous avez un sens de l'humour toujours aussi―
- Ta gueule et donne nous la marchandise, comme prévu! fit l'une des deux filles, interrompant par l'occassion Ingo, dont les yeux sortirent une nouvelle fois de leur orbites, signe de rage, après ce, quelques secondes plus tard, il reprit son calme et leur fit un sourire mielleux.
- Oui, comme prévenu, contre douze milles rupees, bien entendu, l'argent venant avant les chevaux...
Aliena détacha la bourse qu'elle portait à sa ceinture, sentant par le poids qu'elle contenait bien l'argent requis, et pour montrer au brun qu'elle n'était pas remplis de pierre, elle l'ouvrit et en sortit des rupees oranges et mauve, les pièces que les Gerudo possédaient les plus, en dehors des vertes. Lorsque Treï vit Ingo s'en approcher avec délectation, elle referma d'un coup sec la bourse et la mit derrière elle, trouvant par la suite un air de surprise chez le marchand, qui ne comprenait pas ce geste.
- Voilà, t'as vu l'argent, je veux voir les cheveux. Je ne suis pas idiote! Je ne vais pas donner une telle somme en échange de rien!
Ingo éclata de rire et les trois autres filles regardèrent longuement Aliena avec un air de reproche, puisqu'elles aussi, elles ne comprenaient pas ce qu'elle pensait.
- Bien voyons! Je ne suis pas fou! Bien sûr que j'ai ces cheveux! D'ailleurs, ils sont juste là...
- Je suis bien consciente qu'ils sont là, tes chevaux! Je les entends d'ici et je sais qu'il y en a plus qu'on le demande! Ça, je m'en fous! Je veux avoir les bons cheveux, point! C'est pas parce qu'on est des filles que l'on va penser qu'un beau cheval est bon!
- Je... Je ne comprends pas...
- Ce qu'elle dit, c'est qu'on veux essayer les chevaux avant de les acheter.
- Mais ça va prendre des heures!
- Ouais, pis? On est aussi bien de commencer toute suite, ça sera déjà ça de faite!
Et, comme l'avait prédis Ingo, cela leur prirent des heures et elles n'achetèrent leurs chevaux qu'à la tombée de la nuit...
Sujet: Ingo et les chevaux 
Dim 19 Nov - 3:23